vendredi 23 octobre 2015

#Lecture : NATASCHA KAMPUSCH : 3096 JOURS

Bonjour,

On se retrouve pour mon premier article sur le thème des livres.
Ce genre d'article sera toujours construit de la même façon : Résumé (Celui de la page de couverture du livre) , mon avis, mes passages préférés (en général, il y en a pas mal ;)).
Alors n'hésitez pas à me donner vos impressions en commentaires si vous avez lu ce livre. 
Ou à me dire si je vous ai donné envie de le lire. 





Auteur : Natascha Kampusch
Titre : 3096 jours
Edition : JCLattès
Nombres de pages : 306 pages


Résumé

Natascha Kampusch a vécu le pire : le 2 mars 1998, à l'âge de dix ans, elle est enlevée sur le chemin de l'école. Pendant 3096 jours, huit ans et demi, son bourreau, Wolfgang Priklopil, la garde prisonnière dans une cave d'environ cinq mètres carrés, près de Vienne.
En août 2006, elle parvient à s'enfuir par ses propres moyens. Priklopil se suicide le jour même. 
Dans ce récit bouleversant, Natascha Kampusch révèle les circonstances de son enlèvement, le quotidien de sa captivité, sa terrible relation avec son ravisseur et la façon dont elle a réussi à survivre à cet enfer. Le témoignage unique d'une traversée de l'inimaginable par une jeune femme qui ne s'est jamais laissé briser.


Mon avis

Cette histoire est tristement connu dans le monde entier. J'aime beaucoup lire des livres basés sur des histoires vraies. Ce fait divers s'est déroulé lorsque j'avais 6 ans mais je m'en rappelle encore.
Lorsque j'ai vu ce livre, je me suis dit que c'était une bonne occasion de connaitre l'histoire de cette jeune femme à travers son regard, son ressenti à elle et pas à travers l'interprétation des médias.
Il ne s'agit pas de grande littérature mais il s'agit d'une histoire touchante.
Alors oui, vous allez me dire que cette histoire est ancienne et que ce livre est sorti il y a plusieurs années en arrière mais je pense que ce sont des récits à ne pas oublier. Et pour moi, un livre ne meurt jamais quel qu'il soit.



Mes passages préférés :


"Je n'avais pas le droit de me complaire dans la douleur. Je n'avais pas le droit de m'abandonner. Je n'avais pas le droit de laisser place à l'idée que cette captivité était la meilleure chose qui me soit arrivée."

"Je ne m'étais plus sentie aussi fière et libre depuis longtemps"

"Mais comment mon moi abattu, anxieux, pouvait-il devenir le moi fort qui devait me prendre par la main et me sortir de ma prison ? Je ne le savais pas. La seule chose que je savais , c'était que j'aurais besoin d'une force infinie et d'une autodiscipline d'acier. Peu importe où je devais les puiser."

"Ne pas se laisser abattre lorsqu'il dit que tu es trop bête pour tout.
Ne pas se laisser abattre lorsqu'il frappe
Ne pas faire attention lorsqu'il dit que tu es une incapable
Ne pas faire attention lorsqu'il dit que tu ne peux vivre sans lui
Ne pas réagir lorsqu'il te coupe la lumière
Tout lui pardonner et ne pas rester en colère
Etre plus forte
Ne pas abandonner
Ne jamais, jamais abandonner"

"Ne pas se laisser abattre, ne jamais abandonner. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Jusque là, toutes mes pensées s'étaient concentrées sur l'idée de sortir de cette cave, de cette maison. C'est désormais chose faite et rien n'a changé. J'étais aussi prisonnière dehors que dedans. Si les murs extérieurs étaient devenus plus perméables, mon mur intérieur était bétonné comme jamais."

"Quelque part au dehors, l'homme qui avait été le seul être humain de ma vie pendant huit ans cherchait un moyen de se suicider" (j'aime particulièrement les pages 294 et 295 : le sentiment d'enfermement dans l’hôtel, la sécurité retrouvée, les sentiments à l'annonce de la mort de son ravisseur )

"Je levai la tête et regardai par la fenêtre. Dehors défilait le paysage plat et estival de Burgenland. Une nuée d'oiseaux s'envolait d'un champ. Le soleil brillait oblique dans le ciel et baignait les prés de fin d'été d'une chaude couleur. J'inspirai profondément et étirai les bras. Un sentiment de chaleur et de sécurité envahit mon corps , partant du ventre jusqu'aux pointes de mes orteils et de mes doigts. Ma tête se fit légère. Wolfgang Priklopil n'existait plus. C'était fini. J'étais libre."



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